Guerre des religions
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Guerre des religions

Les guerres de religion sont une série de conflits qui, en Europe, opposèrent les protestants et les catholiques aux XVIe et XVIIe siècles
 
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 L'histoire des deux Guerre de religion que nous allons surtout jouer

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secrétaire à la Guerrejoe
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secrétaire à la Guerrejoe


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MessageSujet: L'histoire des deux Guerre de religion que nous allons surtout jouer   L'histoire des deux Guerre  de religion que nous allons surtout jouer EmptyDim 9 Fév - 4:36

Guerre de Trente Ans
La guerre de Trente Ans est une série de conflits armés qui a déchiré l’Europe de 1618 à 1648. Les causes en sont multiples mais son déclencheur est la révolte des sujets tchèques protestants de la maison de Habsbourg, la répression qui suivit et le désir de ces derniers d’accroître leur hégémonie sur leurs possessions.

Ces conflits ont opposé le camp des Habsbourg d’Espagne et du Saint-Empire germanique, soutenus par l’Église catholique romaine, aux États allemands protestants du Saint-Empire, auxquels étaient alliées les puissances européennes voisines à majorité protestante, Provinces-Unies et pays scandinaves, ainsi que la France qui, bien que catholique et luttant contre les protestants chez elle, entendait réduire la puissance de la maison de Habsbourg sur le continent européen.

Cette guerre a impliqué l'ensemble des puissances européennes selon qu'elles étaient pour ou contre le parti de l'Empereur, à l'exception de l'Angleterre et de la Russie – qui ont néanmoins indirectement œuvré contre le parti des Habsbourg. L'emploi de mercenaires était la règle. Les combats se déroulèrent surtout dans les territoires d’Europe centrale dépendant du Saint-Empire, puis se portèrent sur la plaine de Flandre, le nord de l'Italie ou encore dans la péninsule Ibérique. Les batailles, les famines, les massacres ont provoqué plusieurs millions de morts. Cette « guerre civile européenne » a lourdement pesé sur la démographie et l'économie des États allemands et du royaume d'Espagne, et assis l'hégémonie de la France, qui s'épanouira davantage encore sous Louis XIV.

La guerre de Trente Ans a été marquée sur le plan religieux par l'affrontement entre protestantisme et catholicisme et sur le plan politique par l'affrontement entre féodalité et absolutisme. Avec la paix de Westphalie, le problème politique se solde par la victoire du modèle absolutiste, qui du même coup résout celui des guerres de religion : puisque c'est au nom de conceptions rivales du bien que l'on s'est fait la guerre, on cesse de vouloir fonder la société sur une conception du bien admise par tous et on assied la paix civile en recourant à ce que les hommes ont en commun : la peur de la mort violente. Sous la forme de l'absolutisme, théorisé par Bodin et Hobbes, naît ainsi l’État moderne, une entité exerçant dans ses frontières le monopole de la violence légitime et se défendant à l'extérieur par une armée nationale.

De cette manière, la paix de Westphalie jette les bases du jus publicum europaeum : un système nouveau et stable de relations internationales, fondé sur un équilibre entre des États chacun titulaire de la souveraineté ; les guerres sont désormais conçues comme des conflits sécularisés d’État souverain à État souverain.

Rébellions huguenotes
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Henri II de Rohan
Rétablissement des Catholiques dans le Béarn en 1620
Benjamin de Rohan, duc de Soubise
Le siège de La Rochelle par le Cardinal de Richelieu

Les rébellions huguenotes, également appelées les Guerres de M. de Rohan, du nom du duc Henri II de Rohan, est une succession de soulèvements populaires des populations protestantes de France contre la répression organisée par l'autorité royale catholique sous la régence de Louis XIII, par sa mère catholique italienne Marie de Médicis. Ces rébellions huguenotes s'étaleront de 1621 à 1629.

L'assassinat du roi Henri IV va bientôt mettre un terme à la paix civile et la tolérance qui règne dans le Royaume de France entre Catholiques et Protestants depuis la fin des Guerres de religion en 1598.

Le duc Henri II de Rohan devient plus ou moins malgré lui le chef de la résistance protestante. Écarté de la cour par la régente, Marie de Médicis, il devient peu à peu l'un des chefs du parti protestant qui est contraint de se regrouper. Il conseille la reine pour combattre la révolte de Henri II de Bourbon, prince de Condé, lequel veut empêcher le mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche.

Face aux intrigues de la régence de Marie de Médicis, beaucoup plus favorable que son époux au parti dévot, puis surtout face à la volonté de Louis XIII poussé par Richelieu, d'abattre le parti protestant, le duc de Rohan sera en permanence déchiré entre la fidélité à la cause protestante et le service au roi de France.
Première rébellion (1620-1622)[modifier | modifier le code]
Campagnes de Louis XIII dans le Midi (1621-1622)

En 1617, le libre exercice du culte catholique est rendu à tout le Béarn passé à la Réforme protestante sous Jeanne d'Albret. Cette décision déclenche un mouvement de résistance au nom de la « cause réformée », et en juin 1620, Louis XIII, lassé par les atermoiements du parlement, décide de marcher sur le Béarn afin d'imposer l'exécution de son édit de 1617. L'émotion des Réformés est immense.

Les huguenots se réunissent à La Rochelle le 25 décembre 1620. Lors de cette assemblée générale huguenote à La Rochelle, la décision a été prise de résister par la force à la menace royale et d'établir un « État dans l'État ». La République protestante fut partagée en 8 cercles ayant chacun son conseil provincial, ses finances, son armée et son chef militaire, sous la direction, générale, du duc de Rohan. Quelques provinces refusèrent leur concours et il y eut d'importantes défections parmi les grands seigneurs. La Trémoille ne voulut pas soulever l'Angoumois, Lesdiguières maintint le Dauphiné hors du conflit tout comme Guise avec la Provence et Gaspard de Coligny qui se cantonne à Aigues-Mortes. Mais la rébellion trouve des partisans exaltés comme à Montauban, Bergerac, Nîmes, Uzès et La Rochelle la Genêve française[1]. Les Protestants reprennent donc la lutte aux côtés de leurs coreligionnaires, affaiblis et uniquement dans tout le Sud-Ouest, défendant Montauban contre Louis XIII.

En 1621, le roi de France prend la place protestante de Saumur ainsi que la cité de Saint-Jean-d'Angély puis soumet la Guyenne, prend Clairac[2] dont il massacre la population puis met le siège devant Montauban. Après 3 mois de siège, et avoir perdu près de la moitié de son armée, il lève le siège.
Articles détaillés : Siège de Saint-Jean-d'Angély (1621) et Siège de Montauban.

En 1622, en dépit des troupes royales commandées par le duc d'Epernon, Saint-Luc et La Rochefoucault, Benjamin de Soubise avait soulevé le pays nantais, fortifié l'île d'Oléron, pris Saujon, la tour de Mornac, Royan, Blaye, le Médoc, le château de Chaume et occupé les Sables-d'Olonne.
Les protestants ayant causé en bas-Poitou une telle épouvante, le roi Louis XIII quitte Paris le 20 mars 1622, avec sa Maison et ses Gardes composé des Cent-Suisses, les cent Gentilshommes à bec de corbin[3], les Gardes de la porte, gardes de la manche[4], de la prévôté de l'hôtel[5], 4 compagnies à cheval de Gardes du corps, 1 française et 3 écossaises de 336 gardes chacune et descend la Loire d'Orléans à Nantes où il débarque le 10 avril.
Ayant appris que le duc de Soubise avait pris position au Nord des Sables-d'Olonne, dans l'île de Riez, avec 7 000 hommes, 700 chevaux et 7 canons il réunit, le 13 avril, son armée royale à Legé, au Sud de Nantes et décide de marcher contre les forces huguenotes qu'il extermine le 17 avril.
Article détaillé : Combat de Riez.

Le bas-Poitou étant désormais vidé de tous les huguenots, mais ils restaient toutefois en rébellion de La Rochelle à Aigues-Mortes et dans le Midi.
Le Roi ne voulant rentrer à Paris qu'après avoir pacifié son royaume, il résolut d'entreprendre le voyage. Il garda le commandement de sa petite armée et fit 294 lieues, qui le mèneront de Nantes à Montpellier.
Après 2 jours de repos, l'armée royale se dirige, le 19 avril, vers Niort, par Aizenay, La Roche-sur-Yon, Sainte-Hermine et Fontenay-le-Comte où il arrive le 23 avril.
Il en part le 27 pour assiéger Royan qui fermait à ses vaisseaux l'entrée de la Gironde.
Il fait étape à Chizé, Saint-Jean-d'Angély, Saintes où il reste deux jours, Saujon et arrive à Royan qui est investie le 4 mai et prise le 11.
Article détaillé : Siège de Royan (1622).

Avant de passer de Saintonge en Guyenne, le Roi voulut arrêter les incursions des Rochelais, au moins sur la terre ferme.
Il confia le blocus de La Rochelle à son cousin Louis comte de Soissons qu'il fit général de l'armée d'Aunis lui adjoignant le maréchal de Vitry pour lieutenant général et du Bourg-l'Espinasse, Vignolles[6] et la Ferté-Senneterre pour maréchaux de camp. Les troupes comprenaient 600 chevau-légers et carabins sous le commandement du marquis de Nesle et 8 000 fantassins dont le régiment de Champagne commandé par Pierre de La Mothe-Arnaud dit Arnaud du Fort.
Article détaillé : blocus de La Rochelle.

Louis XIII continue, de son côté, sa marche en direction du Languedoc où Montmorency luttait à grand peine contre Henri de Rohan malgré la prise du château de Faugères. Ayant ramené ses troupes à Frontignan et Villeneuve-lès-Maguelone Montmorency constitua avec le comte de Châtillon un corps d'armée qui leur permirent de prendre le 7 avril Cournonsec. Alors que l'armée royale languedocienne réduite à 600 cavaliers y compris la Maison du Roi, les régiments des Gardes-françaises, des Gardes-suisses, Picardie, Navarre et Piémont avec 7 canons ou couleuvrines, les troupes protestantes avaient pris, en février et mars, plusieurs places fortes catholiques comme les châteaux de Montlaur, de de Beaulieu, de Castries, de Sommières...
L'armée du roi part donc de Royan le 16 mai et couche à Mortagne. Le 17 elle couche à Mirambeau, séjourne les 18 et 19 à Montlieu, arrive à Saint-Aulaye le 20, à Guitres le 21, à Saint-Émilion le 22, Castillon le 23 et Sainte-Foy-la-Grande le 25 mai que Jacques Nompar de Caumont duc de La Force voulut défendre.
Article détaillé : Siège de Sainte-Foy.

Continuant sa chevauchée, Louis XIII arrive le 28 mai à Monségur et le 29 à Marmande, passe devant Tonneins que le duc d'Elbeuf et le maréchal de Thémines avaient pris le 4 mai précédent et ruiné ras-terre. Le 30 mai la troupe royale est à Aiguillon et le 1er juin à Agen puis remonte la Garonne par Valence-d'Agen jusque Moissac.
S'approchant de Montauban, qu'il n'avait pas réussi à prendre l'année précédente Louis XIII envoie le marquis de Valençay avec la gendarmerie de la Garde et les chevau-légers de Condé en reconnaissance jusqu'au glacis de la cité huguenote et le 7 juin il fait passer l'Aveyron, près de Piquecos, à son armée qui bivouaque, en bataille, devant Villemade, à 2 lieues de Montauban, espérant que les habitants viendrait lui offrir sa revanche, mais ils restèrent prudemment derrière leurs murs.
Le 10 juin les troupes royales arrivent devant Nègrepelisse qui est immédiatement investie. Après avoir pris la place les habitants sont massacrés la ville est pillée, saccagée puis brûlée.
Le 14 juin l'armée investit Saint-Antonin qui se rend le 21 juin. Les Saint-Antoninois évitèrent un massacre identique à celui de Négrepelisse en payant 100 000 livres comme rançon[1].
Articles détaillés : Siège de Nègrepelisse et Siège de Saint-Antonin.

L'armée royale continue sa marche par Castelnau-de-Montmiral, Saint-Sulpice et contournant Toulouse elle chemine par Belcastel, Saubens, Caraman qui capitule au 1er coup de canon, puis Cuq-Toulza qui fut prise par 6 compagnies, et cantonne à Saint-Félix-de-Caraman le 30 mai. Le 3 juillet elle est à Castelnaudary où elle bivouaque une dizaine de jours le roi étant malade.

Pendant ce temps le duc Henry de Montmorency, gouverneur du Languedoc, avait investi Montpellier dans l'espoir d'en ouvrir les portes au Roi. Mais Henri de Rohan y avait envoyé en renfort l'élite de ses montagnards et continuait à lever des troupes dans les Cévennes pour la secourir si l'armée royale venait à se joindre à celle de Montmorency.
Tel était le projet de Louis XIII, qui avait toutefois laissé Vendôme avec 8 000 fantassins et 600 cavaliers devant Montauban pour assurer sa retraite en cas d’insuccès. Ayant appris que les capitaines protestants levaient des troupes dans les 5 provinces confédérées, c'est-à-dire le haut et le bas Languedoc, les Cévennes, le Vivarais et le Dauphiné, le maréchal de Praslin, avec les régiments de Picardie et de Navarre et 9 canons, alla prendre, le 21 juillet, Bédarieux pour barrer la route à cette armée[7]. Pendant ce temps le Roi avec sa Maison et ses Gardes, se montrait à Carcassonne, Lézignan, Narbonne avant de faire son entrée à Béziers le 18 juillet.

Le 2 août, le maréchal de Praslin met le siège devant Lunel pendant que Montmorency investit Massillargues. Cette dernière place assiégée par 5 régiments renforcés de Normandie 6 canons et 1 couleuvrine se rendit le même jour. Le siège de Lunel fut moins rapide; malgré le renfort de 830 Cévenols, Lunel capitule le 7 août devant 3 000 fantassins, 300 cavaliers d'élite et 2 couleuvrines sous les ordres du prince de Condé. Après avoir laissé, dans la place, 6 compagnies sous le commandement du colonel de légion Jean de La Croix baron de Castries les troupes royales se réunissent le 12 août devant Sommières et lui donnent l'assaut le 17, Picardie avec Roger du Plessis-Liancourt, son mestre de camp, en tête. Le 22 août, assiégé par Louis XIII, Gaspard duc de Châtillon livre Aigues-Mortes sans combat qui le remercie en lui donnant 50 000 livres tournois et le bâton de maréchal[8]. Dans le même temps le maréchal Lesdiguières, converti au catholicisme répondit de la soumission du Dauphiné, dont il était gouverneur, et reçut en remerciement le collier du Saint-Esprit et l'épée de connétable de France.
Il ne restait plus pour pacifier la région qu'à prendre Montpellier qui fut assiégée à partir du 31 août par une armée royale, de moins de 10 000 hommes, « harassée et rompue par tant de marches de combats et de travaux ». Les combats et bombardements firent rage, Louis XIII reçut des renforts du duc de Vendôme et de Lesdiguières. Le 7 octobre, avec plus de 20 000 hommes, les troupes royales, pouvaient réduire la cité rebelle. Mais ayant jugé qu'assez de sang français avait été versé, Louis XIII charge le nouveau converti, Lesdiguières, de négocier la paix avec Henri de Rohan, qui vient, le 10 octobre, s'agenouiller devant Louis XIII et demander pardon d'avoir porté les armes contre lui.
Le 20 octobre, le roi fait son entrée à Montpellier précédé par ses compagnies de carabins et de chevau-légers, entouré des grands seigneurs de sa cour suivi de sa gendarmerie.
Article détaillé : Siège de Montpellier.

En échange du gouvernement du Poitou, Henri de Rohan, reçut ceux de Nîmes et d'Uzès ainsi que 600 000 livres tournois. le traité signé à Montpeliier indiquait également que l'Édit de Nantes est rétabli, l'égalité des cultes reconnue. Mais les protestants ne gardaient plus comme place de sureté que La Rochelle et Montauban, que le roi n'avait pas réussi à prendre. Ils devaient raser les fortifications de leurs autres villes et les assemblées générales, cercles et synodes leur étaient désormais interdits.
Article détaillé : paix de Montpellier.

La déclaration royale exemptait Montpellier de citadelle et de garnison. Cependant le marquis de Valençay y fut laissé en tant que gouverneur avec les régiments Picardie, Navarre et Normandie sous prétexte de veiller à la démolition des remparts.
Bassompierre, nommé maréchal de France, conduisit à Lyon le reste des troupes qui avaient fait le voyage en Languedoc qui furent ensuite réparties dans diverses places frontières.
Louis XIII revient à Lyon en passant par la Provence et le Dauphiné où il reçut Charles-Emmanuel le duc de Savoie qui venait solliciter son alliance pour contrer les les nouvelles prétentions du marquisat de Montferrat de Ferdinand duc de Mantoue.
Le roi quitte Lyon le 19 décembre, couche à Roanne le 20, à Nevers le 22, à La Charité-sur-Loire le 23 où il passe Noël. Le 26 décembre, il est à Bonny, le 27 il est à Montargis et couche à Château-Landon, le 29 il est à Malesherbes et arrive le 30 décembre dans sa capitale sous les acclamations des Parisiens.
Deuxième rébellion (1625-1626)[modifier | modifier le code]

La menace d'un siège de La Rochelle par la flotte royale entraîne de la part des Protestants en janvier 1625 une action d'envergure préventive au Blavet où la marine royale est amarrée. C'est Benjamin de Rohan, duc de Soubise, qui conduit la flotte protestante à la Bataille du Blavet qui est gagnée par les Protestants. Après cette victoire, le duc de Soubise et ses troupes regagnent La Rochelle et prennent possession de l'île d'Oléron.

La réaction de Louis XIII ne se fait pas attendre, et la marine royale contre-attaque à l'île de Ré et bat les forces protestantes. La Rochelle est assiégée. Finalement un accord est conclu par le traité de Paris qui rend la liberté de culte aux Protestants mais interdit à la ville de La Rochelle de posséder une flotte militaire.
Troisième rébellion (1627-1629)[modifier | modifier le code]

De véritables opérations militaires ont lieu par l'armée royale : Le siège de Saint-Martin-de-Ré, le siège de La Rochelle, Saint-Jean-d'Angély, Montauban et Montpellier. Le duc de Rohan est le chef de tous les insurgés, il a face à lui Jean de Saint-Bonnet de Toiras, maréchal de France ainsi que le cardinal de Richelieu. Pendant ce temps, la pression sur La Rochelle, où Richelieu est décidé à en finir, s'accroît de mois en mois. Soutenu par son frère Benjamin de Rohan, duc de Soubise, acharné plus encore que lui-même à contrer les visées du Cardinal, Henri de Rohan essaie de rallier les Anglais à la cause réformée, mais leur intervention, conduite par George Villiers, duc de Buckingham, est un échec. Et après un siège héroïque de plus de 14 mois, où la mère et la sœur de Henri de Rohan vont partager les souffrances des insurgés, la ville tombe aux mains des troupes royales en octobre 1628.

Malgré des victoires précaires et l'énergie de leur chef pour soutenir les derniers bastions, « les guerres de M. de Rohan » sont un échec. Il est battu par le roi lors du siège de Privas et du siège d'Alès en 1629. Sera alors signé entre les partis belligérantes la Paix d'Alès qui confirme le maintien de la liberté de culte aux Protestants de l'Édit de Nantes. Cet accord sera remis en cause en octobre 1685 par le futur roi Louis XIV par sa Révocation de l'édit de Nantes.
Bibliographie[modifier | modifier le code]

* Colonel Édouard Hardy de Périni : Batailles françaises
Nous sommes en 1620 ap-J-c La Guerre de Trentes ans est commencé depuis 2 ans
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