Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon
Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne, duc de Bouillon, né le 28 septembre 1555 à Joze et mort le 25 mars 1623 à Sedan, est un militaire français issu de la haute noblesse.
Il combat pendant les guerres de religion au côté duc d'Alençon puis, converti au protestantisme à l'âge de vingt-et-un ans, au côté du roi de Navarre, futur Henri IV de France.
Il devient par mariage duc de Bouillon en 1591, hérite de la principauté de Sedan et reçoit le titre de maréchal de France en 1592. Il a été, à de nombreuses reprises, impliqué dans des complots fomentés contre le roi et la monarchie. Cet incorrigible conspirateur se montra pourtant un bon administrateur de la principauté de Sedan.
Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne Fils De Henri née en 1611
Louis II de Bourbon-Condé
Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé, connu d'abord sous le titre de duc d'Enghien (né à Paris le 8 septembre 1621, mort à Fontainebleau le 11 décembre 1686)[1], porte les titres de prince de Condé, duc de Bourbon, duc d'Enghien, duc de Montmorency, duc de Châteauroux, duc de Bellegarde, duc de Fronsac, gouverneur du Berry, comte de Sancerre (1646-1686), comte de Charolais (à partir de 1684), pair de France, premier prince du sang. Général français pendant la guerre de Trente Ans, il fut l'un des meneurs de la Fronde des princes.
Armand Jean du Plessis de Richelieu
Armand Jean du Plessis de Richelieu, cardinal-duc de Richelieu et duc de Fronsac, né le 9 septembre 1585 à Paris et mort le 4 décembre 1642 dans cette même ville, est un ecclésiastique et homme d'État français, pair de France et le principal ministre du roi Louis XIII.
Initialement destiné au métier des armes, il est contraint d'entrer dans les ordres afin de conserver à sa famille le bénéfice de l'évêché de Luçon. Temporairement ministre des affaires étrangères en 1616, il est cardinal en 1622 et principal ministre de Louis XIII en 1624. Il reste en fonction jusqu'à sa mort, en 1642 ; le cardinal Mazarin lui succède.
La fonction exercée par Richelieu auprès de Louis XIII est souvent désignée par l'expression de « premier ministre », bien que le titre ne soit utilisé à l'époque que de façon officieuse pour désigner le ministre principal du roi dont l'action englobe aussi bien des dimensions politiques, diplomatiques et coloniales que culturelles et religieuses.
Réputé pour son habileté voire pour son caractère jugé retors, souvent critiqué pour sa fermeté intransigeante, il rénove la vision de la raison d'État et en fait la clé de voûte de ses méthodes de gouvernement et de sa conception de la diplomatie et de la politique. En lutte à l'extérieur contre les Habsbourg, et à l'intérieur contre la noblesse et les protestants, il réprime sévèrement tant les duels meurtriers que les révoltes antifiscales paysannes.
Richelieu est considéré comme l'un des fondateurs majeurs de l'État moderne en France. Son action est un dur combat pour un renforcement du pouvoir royal.
Par son action, la monarchie s'affirme sous une nouvelle forme qui sera plus tard désignée par le terme d'absolutisme, et ce de manière triomphante sous le gouvernement personnel de Louis XIV (1661-1715), puis de manière plus apaisée sous celui du cardinal de Fleury (1726-1743).
Louis XIII de France
Louis XIII de France, surnommé « Louis le Juste », né le 27 septembre 1601 au château de Fontainebleau et décédé le 14 mai 1643 au château neuf de Saint-Germain-en-Laye, est roi de France et de Navarre entre 1610 et 1643. Il est le fils de Henri IV et de Marie de Médicis et le père de Louis XIV.
Son règne est marqué par l’affaiblissement des Grands et des protestants et la lutte contre la maison de Habsbourg. L’image de ce roi est inséparable de celle de son principal ministre, le cardinal de Richelieu.